des Gardiens de Maelys

des Gardiens de Maelys Cane Corso

Cane Corso

histoire 2


1972

- Le fameux juge E.N.C.I. (Ente Nazionale de la Cinofilia Italiana) et professeur Francesco BALLOTTA habitant Bagnacavallo (RA) fait part au juge E.N.CI. et docteur vétérinaire Antonio MORSIANI lors d'une expostion canine, d'une race molossoïde en voie d’extinction, à sauver de toute urgence dans la région des Pouilles .


1973
- L’éminent conte Giovanni BONATTI NIZZOLI DI CARENTINO écrit dans une lettre datée du 2 décembre 1973 de la probable présence dans les Pouilles (16 ans plus tard), d'un "chien molossoïde à poil court, différent du mâtin napolitain, similaire à un bull mastiff, très ressemblant au perro da presa de Majorque..." à un jeune professeur en biologie faisant des recherches sur cette race, nommé Paolo BREBER muté à Lesina (FG). Il ajouta également dans ce courrier que le professeur romagnol "...Francesco BALLOTTA avait pu observer un grand nombre d'exemplaire de cette antique race...".


1974
- En octobre 1974 le prof. BREBER eut un peu par hasard, un réel premier contact avec 5 exemplaires de cani corsi inscrits hors concours à l'Exposition Canine de Foggia. Un couple (frère et soeur) de cani corsi aux robes sombres provenant de Mantella (AV), ainsi qu'une femelle noire (MIRAK ♀ ) et un mâle bringé provenant de Lucera (FG) et un mâle gris nommé ALIOT ♂ provenant d'Ortanova (FG) aux membres très longs et d'aspect "doguisant" (en référence au premiers exemplaires de dogues allemands voir photo ci-dessous).
MIRAK ♀
ALIOT ♂
- Dans la même semaine le biologiste Paolo BREBER acheta au propriétaire du couple de Lucera la femelle, nommée donc MIRAK ♀ qui présentait un fort rachitisme due probablement à une alimentation peu appropriée, ainsi qu'une légère prognathie mandibulaire. Toutefois BREBER n'était pas vraiment sûr de la typicité de MIRAK ♀, il expédia quelques photos des sujets observés lors de l'exposition canine de Foggia au professeur BONATTI, lequel le rassura sur la typicité de la chienne qu'il venait d'acquérir. Dans le même courrier de réponse BONATTI dit à BREBER qu'un mois auparavant il c'était longuement entretenu sur ce même sujet (cani corsi) avec le docteur vétérinaire Antonio MORSIANI endocrinologue, généticien et fameux éleveur de St-Bernard mais aussi juge ENCI, qu'il avait orienté vers le professeur BALLOTTA qui lui fournit une description très détaillée des exemplaires qu'il avait pu observer à la fin des années 50 dans les Pouilles, puis plus tard en 1972. Les commentaires de BONATTI sur les sujets photographiés par BREBER furent : "Ces chiens semblent légèrement prognathes, leurs cous semblent distinctement arqués, lui rappelant ainsi les chiens conducteurs de troupeaux buffles, qu'il avait pu observer une vingtaine d'années auparavant dans les Murgie d'Andria".


1975
- Dans une autre lettre écrite en août 1975, afin de rassurer encore une fois de plus ultérieurement le jeune Paolo BREBER, sur les caractéristiques de MIRAK ♀, BONATTI dit "le prognathisme est sa caractéristique essentielle".

- Suite à cette lettre et sans perdre de temps le prof. Paolo BREBER procéda au premier accouplement officiellement contrôlés de cani corsi entre ALIOT ♂ x MIRAK ♀ qui donna le 14 nomvembre 1975 une portée de 7 chiots dont la naissance de DAUNO ♂ à la robe noire ( qu'il donna à son beau frère) et de BRINA ♀  à la robe bringée(qu'il offrit à son ami apulien, le docteur Luigi LEPRI),  les 5 autres étaient gris plomb. 
Arrivée à maturité BRINA ♀ présentait un museau très légèrement plus court que sa tête et une denture en ciseaux inversés. DAUNO ♂ était de grande taille et avait une musculature imposante ainsi qu'un tempérament explosif. 
BRINA ♀
BRINA ♀
DAUNO ♂

DAUNO ♂

DAUNO ♂


- Sous l'initiative (ou pression) du brillant zoologiste professeur Giovanni BONATTI NIZZOLI DI CARENTINO, la race fût reconnue au niveau national par l'U.C.I. (Unione Cinofila Italiana) sous le dénomination "DOGO DI PUGLIA" puis au niveau international en 1976. Ce dernier en réalité n'était pas convaincu qu'il eut été judicieux d'appeler cane corso cette entité raciale méridionale. Car à cette époque les seuls exemplaires en vie, résidaient exclusivement dans les Pouilles excluant ainsi, toute autre présence dans d'autres zones géographiques. Il appuya officiellement cette appellation sur de très anciens documents Jésuites  glânés en Capinata lors de ses nombreuses recherches sur ce sujets.